Étude : « le burn-out de Paris et l’envie de vivre mieux en région »
Depuis plusieurs années et la crise Covid, un désamour croissant semble toucher la ville de Paris. Souhait d’un cadre plus doux, fuir la pollution et l’enfer des transports, retrouver un équilibre de vie pro/perso… PartirDeParis.fr vous propose de faire le point au travers de son étude “le burn-out de Paris et l’envie de vivre mieux en région”.
Au travers de cette étude, PartirDeParis.fr a interrogé les parisiens sur leur quotidien à Paris, leurs envies d’ailleurs et leur projection en région. L’objectif : questionner sur leur envie de partir, identifier les raisons d’un projet de départ de Paris, comprendre les motivations mais aussi les inquiétudes qui motivent une nouvelle vie en région.
L’envie prédominante de quitter Paris
Ils sont 80% des répondants à exprimer leur questionnement, leur envie ou leur décision de quitter la capitale.
- 37% envisagent de partir vivre en région à moyen terme et ont commencé leurs réflexions
- 32% disent aimer la vie parisienne mais se posent des questions sur un possible départ en région
- 11% ont déjà décidé de partir de Paris et sont en train d’organiser leur départ
Les 20% restants répondent aimer leur vie à Paris et ne pas envisager de partir. Ces heureux parisiens motivent cette envie de rester avec des raisons comme les opportunités de carrière professionnelle (28%), la diversité des offres (27%), la sociabilité (21%). Sont aussi mentionnés : la proximité avec la famille, la beauté de la ville, le nombre de destinations desservies depuis Paris.
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se posent des questions, envisagent ou vont quitter Paris
Une situation sans équivoque. Une majorité de parisiens se questionnent ou souhaitent quitter Paris dans un futur plus ou moins proche. Des envies d’ailleurs qui ne datent pas d’hier, déjà bel et bien présentes bien avant la crise Covid. Cette dernière semble avoir provoqué de nombreux questionnements chez les habitants de Paris. Les envies de départ de Paris et de nouvelle vie en région se confirment. Mais entre envie et concrétisation, il y a un pas. Encore faut-il être prêt à le franchir !
Des envies différentes en fonction de son moment de vie
- 20 – 29 ans 22%
- 30 – 39 ans 21%
- 40 – 49 ans 18%
- 50 – 59 ans 16%
« J’aime la vie à Paris mais je me pose des questions sur un possible départ »
- 20 – 29 ans 37%
- 30 – 39 ans 29%
- 40 – 49 ans 33%
- 50 – 59 ans 26%
« J’envisage de partir à moyen terme et j’ai commencé mes réflexions »
- 20 – 29 ans 32%
- 30 – 39 ans 36%
- 40 – 49 ans 42%
- 50 – 59 ans 49%
« J’ai décidé de partir de Paris et je suis en train d’organiser mon départ »
- 20 – 29 ans 9%
- 30 – 39 ans 14%
- 40 – 49 ans 7%
- 50 – 59 ans 9%
Plus on vieillit, moins on souhaite rester à Paris. C’est ce qui se dessine lorsque l’on regarde les résultats de ceux ayant répondu aimer leur vie parisienne et ne pas vouloir en partir. Quant à ceux qui ont pris leur décision de quitter la capitale, plus on avance en âge, plus la décision de partir est importante. Du côté de ceux qui réfléchissent à un départ, il ne semble pas vraiment y avoir d’âge pour se poser des questions sur son cadre de vie, ou peut-être un légère tendance lorsque l’on approche la trentaine. En ce qui concerne ceux qui vont sauter le pas, la trentaine semble donner des ailes pour concrétiser un départ de Paris.
Chacun son âge, chacun ses envies. Plus que de véritables tendances gravées dans le marbre, chaque départ de Paris suit ses propres règles, celle de l’épanouissement en fonction de son propre moment de vie.
Les moteurs de cette envie de départ
Dans le Top 3 qui motivent ces envies de départ de la capitale, on retrouve le manque de nature, les prix de l’immobilier et le manque d’espace. Ils sont suivis de près par le coût de la vie, la pollution et le stress. En dernière position, on retrouve les transports ou encore l’insécurité.
Parmi les autres moteurs du ras-le-bol parisien qui ont été mentionné : le manque de savoir-vivre ensemble, la sur-population, le manque de soleil, les incivilités, le bruit…
- Le manque de nature (17%)
- Les prix de l’immobilier (14%)
- Le manque d’espace (14%)
- Le coût de la vie (13%)
- La pollution / saleté (13%)
- Le stress (12%)
- Les transports (10%)
- L’insécurité (6%)
Ceux qui vivent ou ont vécu à Paris pourront parfaitement le comprendre. Les motivations d’un départ de Paris gravitent autour de la qualité du cadre de vie et l’aspect financier. À moins d’en avoir les moyens, vivre mieux à Paris n’est pas toujours possible sans envisager un départ. Des conditions de vie tolérées pendant un temps, mais qui, faute d’être améliorées, amènent à une envie d’ailleurs.
Les espoirs d’une vie plus proche de la nature, plus spatieuse et plus douce
En choisissant de venir s’installer en région, les parisiens disent rechercher : la nature, l’espace, le calme, la douceur de vie, les prix abordables. C’est le Top 5 qui se démarque.
Un peu plus loin dans ce classement, on retrouve des raisons comme le climat, les loisirs, les relations avec les autres, le rapprochement avec la famille ou l’accueil.
D’autres critères ont été cités, parmi lesquels la proximité avec la montagne ou la mer, l’envie de changer de cadre, le confort de vie, le rythme de vie plus doux…
- La nature (16%)
- L’espace (15%)
- Le calme (14%)
- La douceur de vie (14%)
- Les prix abordables (12%)
- Le climat (8%)
- Les loisirs (6%)
- Les relations avec les autres (6%)
- Le rapprochement avec la famille (5%)
- L’accueil (3%)
Quitter Paris, c’est la volonté d’améliorer son cadre de vie. Les espoirs d’une vie meilleure en région. Vivre mieux, grâce à la possibilité d’être plus proche de la nature, de bénéficier de plus d’espaces, d’adopter une vie plus douce. Une fois les rêves en tête, le choix de la ville idéale est clé. Un choix qui demande préparation et lucidité.
Des peurs du changement de vie qui se cristallisent autour de l’emploi et du cercle relationnel
Ses envies de changement ne vont pas sans leurs lots de peurs. Dans le Top 5 des inquiétudes, on retrouve les opportunités d’emploi, le cercle relationnel à reconstruire, la baisse de salaire, l’isolement ou encore l’éloignement avec la famille et les amis.
Plus loin dans le classement, certaines autres craintes remontent comme l’adaptation à sa nouvelle vie, les transports, le déménagement ou la scolarisation des enfants.
Parmi les autres éléments spontanément évoqués : le coût d’une voiture, la facilité des transports, l’ennui, le travail du conjoint, la peur de se tromper de destination, la dépendance à la voiture…
- Les opportunités d’emploi (21%)
- Le cercle relationnel à reconstruire (19%)
- La baisse de salaire (13%)
- L’isolement (12%)
- L’éloignement avec la famille / amis (11%)
- L’adaptation à sa nouvelle vie (8%)
- Les transports (6%)
- Le déménagement (4%)
- La scolarisation des enfants (3%)
- Le marché de l’immobilier (2%)
Changer de vie, oui, mais avec quelques appréhensions tout de même. Les principales peurs se cristallisent autour de deux grandes thématiques : l’emploi et les relations humaines. Deux craintes totalement justifiées puisqu’elles occupent une place primordiale dans une installation durable et épanouie.
Cette étude a été menée par PartirDeParis.fr via un questionnaire en ligne auprès de 928 répondants.