Elle se décrit comme une amoureuse de Paris, montée à la capitale à la fin de ses études. Pourtant 7 ans plus tard, c’est le ras-le-bol et la rupture. Son amour pour Paris s’éteint et laisse place à de nouvelles envies. Laurie Theron nous raconte son nouveau départ, dans la ville de Bordeaux en Nouvelle-Aquitaine.
Choisir de venir vivre à Paris, pourquoi avoir fait ce choix à l’époque ? Combien d’années y êtes-vous restée ?
J’ai toujours été amoureuse de Paris. J’y suis donc naturellement montée à la fin de mes études en 2015, pour un stage et j’y suis restée 7 ans.
Amoureuse de Paris… et pourtant, vous l’avez quitté. Pourquoi être partie en région ?
Paris a été mon grand amour pendant mes premières années professionnelles, mais 7 années après, ça a été la rupture. Je ne supportais plus le métro, le bruit, la densité. J’avais beaucoup de mal à construire quelque chose de solide. Je ne me voyais pas construire ma vie là-bas et accueillir une famille dans la capitale. Je rêvais de soleil, de week-end à la mer, d’une ville sans métro, d’un appartement spacieux avec un vrai frigo et une vraie chambre ! La décision était prise, j’allais partir.
Quelle ville avez-vous élue comme nouveau domicile ? Qu’y faites-vous côté professionnel ?
Bordeaux. Nouvelle ville, nouveau départ. Je suis arrivée seule. J’ai pivoté professionnellement et j’ai lancé mon activité de conceptrice-rédactrice freelance. J’ai toujours été une passionnée de médias et de communication. Deux ans auparavant, j’avais lancé mon podcast. C’était finalement la suite logique. Le déménagement a été l’occasion de me réinventer et de me réaligner avec mes désirs.
Décider de partir et le faire vraiment sont deux choses bien différente. Comment avez-vous organiser votre départ ?
J’ai passé un ou deux week-ends sur place pour explorer la ville et ses environs. Le reste s’est fait très vite. J’étais convaincue que je faisais le bon choix. Une amie de ma mère m’a donné des conseils sur les différents quartiers dans lesquels habiter. Dès mon arrivée, j’ai rejoint un espace de coworking pour rencontrer du monde et je me suis inscrite à une activité sportive. Partir seule demande du courage mais aussi de la sociabilité. Personne ne viendra frapper à votre porte. Vous devez créer des opportunités de reconstituer un cercle amical et professionnel.
Qu’avez-vous gagné en quittant la capitale ?
Une qualité de vie ! À Bordeaux, la vie est douce. Il fait très souvent beau, les week-ends, je fais beaucoup d’activité en extérieur (vélo, plage, escapades). Même si les prix sont élevés, l’immobilier est plus accessible qu’à Paris ! La ville est à taille humaine.
Que regrettez-vous de votre vie parisienne ?
Les opportunités de networking. Quelques expos.
Changer de vie, gérer le changement d’emploi, trouver un logement, organiser le déménagement… Quelles leçons tirez-vous de cette aventure ?
Rien. Quand les opportunités se présentent, il ne faut pas trop hésiter. Oui, il va falloir du temps pour reprendre ses repères, se créer de nouveaux amis, apprendre à connaître la ville, mais cette phase exploratoire est riche.
Quels conseils donneriez-vous à ceux qui réfléchissent à faire comme vous, un nouveau départ en région ?
Suivre ses désirs. Rationaliser ses peurs.
« Quitter Paris, c’est… »
… se donner la chance de se réinventer.
Merci à Laurie pour le partage de son histoire ! Retrouvez-la sur Linkedin.