Septembre 2022, l’INSEE s’est intéressé aux départs des Franciliens, regroupant tous les habitants de l’Île-de-France (Paris) + banlieues. Au travers de son étude “Les départs des franciliens vers la province”, l’INSEE se penche sur le profil, les situations et les motivations de cette population IDF qui migrent petit à petit vers les autres régions de France. Même si on aurait aimé que l’INSEE lise notre article pour éviter l’emploi du mot “Province” 😉 , cette étude n’en reste pas moins intéressante pour comprendre cette tendance. Selon l’étude PartirDeParis.fr, 80% des parisiens répondent se poser des questions, envisager ou vouloir quitter Paris.
Paris et sa banlieue perdent 100 000 habitants par an
C’est le déficit migratoire relevé en Île-de-France en 2018. Pourtant, la population IDF est en augmentation… Comment cela s’explique ? La région Île-de-France où il y a davantage de naissances que de décès. Ce qui explique sa croissance. En revanche, -100 000 est un chiffre qui désigne le solde migratoire négatif, obtenu en soustrayant le nombre de sorties au nombre d’arrivées. Nombre d’arrivées en région parisienne – Nombre de sorties de région parisienne = solde migratoire déficitaire / négatif.
Nous avons sélectionné pour vous quelques chiffres de cette étude, représentatifs de cette tendance de départ de Paris.
Près de 1 ménage sur 4 qui quittent la région parisienne à moins de 40 ans.
Le grand classique de l’installation en couple, de l’achat d’une résidence principale ou encore la naissance d’un enfant…
En moyenne, c’est 18 m² de plus pour les logements des ex-Franciliens installés en région.
Ça monte à 30m2 pour les couples entre 30 et 39 ans avec enfants.
Ce qui peut laisser penser qu’il s’agit bien d’une envie de gagner de l’espace qui motivent, en partie, les franciliens à partir.
70% se dirigent vers une commune urbaine.
1 ménage sur 4 part s’installer dans les 10 grandes agglomérations de France hors IDF.
Car c’est là-bas que le marché de l’emploi et les commodités y sont les plus importantes, la clé d’une intégration réussie.
Du côté des +60 ans, ce sont les zones rurales qui ont le plus de succès. La retraire = le calme de la campagne ?
Les ex-Franciliens ont un niveau de vie supérieur (+15%) aux habitants déjà sur place.
Malgré la majorité qui voit ses revenus baisser lors d’un départ de la région parisienne.
Les fruits d’un bout de carrière à Paris, véritable tremplin professionnel comme on l’entend souvent dire ?
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Crédit photo : Chris Molloy – Pexels